Interview
Interview Saga
La Coréenne Ramy (chant), le Chinois (Kevin (chant) et le Japonais Ryo (composition, production, chant) forment Saga, premier groupe transasiatique dont le concept est d’abolir les frontières entre les trois pays d’origine de ses membres, au moyen d’une pop-dance électronique susceptible de s’exporter également dans le reste du monde. Ce fut d’ailleurs chose faite lors d’une récente tournée européenne d’octobre à novembre 2014 – avec deux concerts finaux à Paris ! Et même si Kevin n’a finalement pas pu participer à ces concerts (pour cause de… frontières !), le créateur du projet et sa chanteuse ont assuré les shows avec un professionnalisme et une énergie épatantes. Ryo nous a même gratifiés d’un entretien particulièrement dense, que nous vous proposons ici dans sa version intégrale !
En raison d’un problème de visa, Kevin (le chanteur d’origine chinoise) a été dans l’incapacité de venir en Europe pour la tournée. Comment avez-vous réussi à faire les concerts sans lui ?
Ryo : Ça a été très difficile. Mais en même temps, nous utilisons des mixes DJ, sur lesquels il y a généralement déjà des parties chantées : donc on a tâché d’en mettre plus dans le concert. Et nous avons fait de notre mieux pour que Saga ressemble à Saga avec seulement deux membres, mais en nous y mettant à 100 %. Ramy a chanté la plupart des parties de Kevin, et pour le reste nous avions aussi des enregistrements de sa voix. C’était très serré car nous avons dû refaire plein de choses : nous n’avions que trois jours pour tout changer tout en continuant les répétitions à deux. Je faisais même les remixes pendant les voyages en avion (rires).
Lorsque tu as créé Saga, avais-tu un concept précis en tête ?
Oui ! Au début de l’année 2013, lorsque nous avons monté ce groupe, les relations entre nos trois pays étaient très tendues. Chaque pays mène des campagnes de dénigrement de l’autre, les gens se détestent entre eux et Internet est rempli de choses négatives sur ces différents pays. Je voulais que cela change, car je vis aussi en Chine, et il y a tellement de personnes formidables en Chine : ils sont comme ma famille. Les Chinois doivent aussi se rendre compte que les Japonais ne sont pas malfaisants (rires), tandis que beaucoup de Coréens haïssent les autres peuples… Je pensais que la musique pouvait accomplir ce changement, car elle touche directement au cœur. Chacun de nous peut ainsi représenter son pays et si nous pouvons nous unir, mettre nos forces en commun, nous pouvons alors toucher les gens et accomplir quelque chose de réellement positif.
Comment vous êtes-vous rencontrés ?
Ramy : Nous avons pris contact via Facebook…
Ryo : Oui, je l’ai trouvée sur Facebook, après avoir fait un nombre incalculable d’auditions en Corée : je n’arrivais pas à trouver la bonne personne ! J’ai rencontré entre 50 et 60 chanteuses sans trouver la bonne. J’ai alors cherché plutôt une danseuse, mais je n’en trouvais pas non plus. Je ne savais plus quoi faire, alors je me suis dit : « Pourquoi ne pas essayer Facebook ? » Et c’est ainsi, en passant par des amis d’amis d’amis, que je l’ai découverte ! J’ai tout de suite eu un bon feeling à son sujet, et je n’ai d’ailleurs envoyé de message personnel qu’à elle ! Je lui ai dit : « Je crois que tu as quelque chose. Voilà mon projet : est-ce que tu veux nous rejoindre ? » Au début elle était très surprise, mais elle a vu que c’était très sérieux. Et après deux mois d’échanges de messages, elle m’a dit : « Bon, d’accord, on va essayer ». Et ce n’est qu’après cela que j’ai entendu sa voix ! Jusque là, je ne l’avais jamais entendue chanter !
Ah bon ? Mais comment as-tu pu savoir alors qu’elle serait la bonne chanteuse ?
Grâce aux connexions de Facebook ! Nous avons des amis communs et je me suis renseigné auprès d’eux : ils m’ont dit que c’était une bonne chanteuse. Je ne me faisais pas de souci vis-à-vis du chant : je voulais surtout savoir si sa personnalité allait convenir, et c’était quelque chose que je pouvais voir sur Facebook. Finalement, j’ai entendu sa voix et c’était bon (rires).
Ramy : Avais-tu eu une expérience musicale professionnelle auparavant ?
Ramy : Il y a trois ans, j’avais un projet de groupe entre la Corée, le Japon et l’Amérique… Mais ça n’a pas duré.
Comment décrirais-tu votre musique à quelqu’un qui ne l’a pas encore entendue ?
Ryo : Je dirais qu’il s’agit-là d’un nouveau style de pop asiatique. Ça a le goût de la pop asiatique, ajouté au parfum de la musique électronique occidentale. Nous essayons de réunir les meilleures parties des musiques de chaque pays pour les mélanger dans une seule musique.
NA LUNA, par exemple, est un titre très électro-dance qui aurait pu être chanté par LMFAO ou THE BLACK EYED PEAS. Quel était ton but avec cette chanson ?
Après avoir défini notre concept pour le groupe, qui est « No Border » (« Pas de frontières »), nous avons appliqué ce concept à notre musique. Qu’est-ce qui s’appliquait le mieux au concept « No Border » dans la musique ? La dance ! Car elle n’a pas besoin du langage ! Au départ, il y a ce « boum boum boum » que tout le monde peut comprendre : tout le monde peut sentir cette vibration et ressentir la même chose. Donc je me suis dit qu’avant de composer la musique de Saga, je devais d’abord me concentrer sur ce « boum boum boum ». NA LUNA a donc été la toute première chanson que j’ai composée pour Saga…
En tant que producteur, quelles sont selon toi les différences principales entre la pop japonaise, la pop coréenne et la pop chinoise ? Parce que pour quelqu’un qui n’est pas à fond dans ces musiques, cela peut sembler pareil !
Je sais : moi-même je n’arrive pas à faire la différence entre un DJ français et un DJ anglais (rires). Tout d’abord, la pop japonaise est très colorée : elle utilise beaucoup de sons différents, parfois même trop ! Les arrangements ne sont pas très sophistiqués, mais il y a plein d’accords, plein d’instruments, plein de synthétiseurs… La pop coréenne s’inspire énormément de la musique européenne et américaine : donc elle utilise beaucoup d’électro très puissante mais elle n’a pas beaucoup de mélodies, tout comme la pop japonaise. Et la pop chinoise, par contre, est entièrement basée sur la mélodie, et pas du tout sur le rythme : pas de rythme mais des mélodies très évocatrices. Nous utilisons donc beaucoup de ces éléments-là dans nos morceaux lents.
La pop japonaise et la pop coréenne sont très populaires en France, mais pas du tout la pop chinoise. Comment expliques-tu cela ?
Je pense que c’est une question de temps et de culture. La Chine est en train de s’enrichir : maintenant qu’elle s’est assurée plusieurs types de richesses, elle investit dans la musique, dans la télévision, dans le cinéma… Et son niveau est en train de progresser sans cesse. Je trouve qu’actuellement, la Chine est au plus haut niveau en Asie en matière de musique, de programmation et d’auditions ! Ils dépensent des sommes folles, ils ont des scènes incroyables, des productions énormes, telles que le Japon ne pourrait jamais se permettre ! À partir de là, petit à petit, ils vont former de meilleurs musiciens. Le problème c’est qu’ils n’ont pas de réglementation sur les droits d’auteur : cela ne facilite pas l’émergence de bons compositeurs, car les artistes ne peuvent pas survivre s’ils ne bénéficient pas de leur copyright. Bien sûr, cela va leur prendre plus de temps que pour le Japon ou la Corée… Mais il y a 10 ans, personne ne connaissait la pop coréenne : on ne connaissait que la pop japonaise. Personne n’écoutait de pop coréenne au Japon. La pop japonaise est arrivée en Europe la première, mais la pop coréenne est arrivée ensuite… Donc je ne dirais pas que la pop chinoise va bientôt débarquer et donner des leçons à tout le monde (rires), mais je vois que l’industrie cinématographique chinoise est désormais plus grande que celle d’Hollywood, donc la même chose peut se passer avec la musique.
Tu as commencé par travailler en tant que compositeur pour des animes, des dramas, des jeux vidéo… De quelle manière ton travail au sein d’un groupe pop est-il différent de ce que tu faisais auparavant ?
Je reste un producteur et compositeur, mais le travail avec Saga n’est pas seulement de produire de la musique : c’est d’abord de délivrer un concept et d’essayer de faire évoluer les gens. En cela, c’est donc un grand changement : je dois tout le temps réfléchir à ce que je vais dire en interview, comment je vais délivrer ce message – surtout dans nos pays d’Asie… Lorsque je compose pour la télé ou les jeux vidéo, je ne pense jamais à tout cela : j’essaie juste de faire de la bonne musique.
Comment travailles-tu pour la composition des morceaux ? Est-ce que cela part d’une mélodie au clavier, ou d’un texte, ou d’un rythme… ?
À partir du moment où j’ai commencé à utiliser le programme nommé Ableton Live, ça a été une évolution dans ma façon de composer ! Le processus de composition ne s’arrête jamais : je fais de la musique en temps réel. Je ressens un rythme, puis je rajoute un son, puis un autre, et encore autre chose… Je me sens comme si je faisais un concert ! C’est un processus très excitant, et ça c’est le point de départ. Ensuite seulement, je commence à écrire les textes, parce que c’est là que je dois penser au message à faire passer… Parfois, l’écriture des textes se fait en même temps que la composition de la musique, mais c’est quand même beaucoup plus long d’écrire les textes que de composer la musique ! Car la composition musicale est mon langage, je fais ça naturellement. Après ça, l’enregistrement est très rapide : en une journée tout est dans la boîte ! Par contre le traitement des voix et le mixage sont beaucoup plus difficiles.
Est-ce que Kevin et Ramy sont impliqués dans le mix de leurs voix sur les chansons ?
Pas vraiment : je suis généralement enfermé tout seul dans mon studio et je gère tout ! Mais parfois ils viennent me rendre visite en studio, et je leur demande leur avis sur la prise qu’ils préfèrent… Ensuite je monte le tout.
Dans la musique électronique, les voix sont souvent traitées et transformées. En tant que chanteur, quel est ton point de vue sur le fait que la voix peut être différente entre le moment où elle est enregistrée et le résultat final ?
Lors de l’enregistrement, je fais mon possible pour que tout ressemble quasiment à ce qui va être la version finale : je mets déjà tout un tas d’effets au moment de la prise de son, ce qui fait que dans les retours, ils entendent déjà à quoi la version finale va ressembler !
Au niveau des textes, comment vous répartissez-vous l’écriture ? Est-ce que chaque chanteur écrit ses propres textes ?
Ramy écrit les textes en coréen, Kevin ceux en chinois et moi en japonais (rires). En général, je compose toute la musique, sauf pour les chansons lentes qui sont plutôt faites par Kevin. Mais pour tout le reste c’est moi ! Ensuite, je les laisse chanter par-dessus, je fais des démos et je trouve les arrangements en écoutant leurs voix… Puis, le mix, le mastering, tout ça c’est mon travail. En outre, Ramy a beaucoup de talent, car elle peut chanter formidablement dans différentes langues : elle chante en chinois, en japonais et même en indonésien ! Car nous avons fait une collaboration avec un groupe qui voulait un titre à la fois en anglais et en indonésien. Donc j’ai écrit les parties en anglais et ils m’ont fourni les textes en indonésien.
Comment est-ce que le groupe est perçu dans vos trois différents pays ?
Avant que nous ne le lancions réellement, j’avais peur des réactions négatives des gens. Mais lorsque nous avons commencé à apparaître dans les médias, il n’y a eu qu’une ou deux réactions négatives, et les autres étaient très positives ! La plupart saluaient le concept, disaient que nous avions de très bonnes chansons et que nos idées étaient formidables. Cela m’a donc rendu très heureux et m’a donné le courage de poursuivre ce projet.
Cela dit, la Chine est quand même un marché encore plus complexe, plus morcelé que la Corée ou le Japon : il y a la Chine du nord, Hong Kong, Taïwan… Est-ce que c’est différent dans chaque région ?
C’est difficile… Aujourd’hui nous somme basés à Shanghai, mais avant je travaillais et j’ai créé le projet à Pékin. Pékin se développe extrêmement rapidement, mais ce n’est pas une région aussi internationale que Hong Kong par exemple… Maintenant, notre compagnie de management est basée à Shanghai, et tout y est beaucoup plus facile qu’à Pékin, parce qu’il y a là beaucoup d’étrangers, des Japonais, des gens qui viennent d’un peu partout. La musique aussi subit plein d’influences internationales : il y a des DJ qui viennent de différents endroits… Donc notre musique est mieux acceptée. Mais les chinois gardent quand même toujours une certaine distance vis-à-vis de la musique électronique.
Comment travaillez-vous votre performance scénique ? Vous chantez tous les trois mais est-ce que vous dansez aussi… ?
Ramy : Il n’y a pas réellement de chorégraphies : on saute surtout beaucoup (rires).
Est-ce que ça peut vous arriver alors d’avoir plusieurs danseurs en renfort sur scène ?
Ryo : Au départ, nos performances se résumaient surtout à du deejaying avec des voix. Mais aujourd’hui, notamment en Chine, nous faisons des scènes de plus en plus grosses et nous devons donc réfléchir à la façon de passer au niveau supérieur. Donc, dès notre retour de tournée européenne, nous allons travailler avec un chorégraphe américain qui va concevoir toutes nos grandes performances – parce que lorsque nous rentrons en Chine nous allons jouer devant quelque chose comme 20 000 personnes, dans un gros festival.
Est-ce que ça ne sera pas trop difficile de faire coller votre musique en live avec de la danse ?
Non, je suis très confiant vis-à-vis de ce chorégraphe. Nous aimons le côté DJ mais c’est limité, car nous n’avons pas de danseurs ou de groupe pour nous accompagner en live… C’est aussi une question de temps : nous n’avons pas le temps de nous occuper de chorégraphie, donc c’est toujours un peu freestyle… Je suis impatient de voir ce qui va ressortir du travail avec ce chorégraphe : c’est un peu comme un nouveau Saga qui va apparaître !
Votre second concert parisien a marqué la fin de votre première tournée européenne. Comment s’est passée cette tournée ?
Elle a signifié la découverte de plein de nouvelles choses. Tout d’abord, j’ai fait l’apprentissage d’une nouvelle façon de fonctionner sur scène, avec seulement deux personnes : d’habitude je m’installe derrière la console de DJ, mais pour cette tournée je n’ai pas pu le faire ! J’ai dû me mettre en avant tous les jours pendant toute la durée du show ! Je n’avais jamais fait cela, de chanter comme ça avec eux… Donc chaque concert était filmé et enregistré, et à la fin de chacun d’eux nous écoutions plusieurs fois le résultat pour vérifier s’il fallait améliorer des choses : nous avons corrigé, coupé, corrigé, coupé… Aussi bien les voix que la musique. Et nous nous sommes améliorés jour après jour. Cela a été un énorme apprentissage au niveau de notre façon de tenir la scène et du rendu de notre musique en live… D’un autre côté, j’ai été très surpris, car avant de venir en Europe j’ai écouté un très grand nombre de DJ européens et de musique électronique européenne. Et en arrivant ici j’ai été très surpris de voir que ces artistes étaient tous très célèbres, que la musique électronique était extrêmement populaire – beaucoup plus qu’en Asie. Et donc en tant que musicien électro, j’ai réalisé un autre de mes rêves en réussissant à faire connaître Saga en Europe en tant que supergroupe électro-pop asiatique ! Et puis, les fans européens étaient incroyables : tellement plus fervents que les asiatiques ! Ils sont super chauds, super chaleureux, super proches ! Très passionnés ! Nous avons adoré ça ! Car les asiatiques sont très timides, tout est intériorisé, après le show ils rentrent simplement chez eux sans rien dire. Et ils ne s’expriment pas individuellement : en Corée par exemple, ils font des chants de fans entre les morceaux ! Je n’avais jamais vu ça ailleurs : les groupes de fans écrivent eux-mêmes des paroles pour des chants à ta gloire ! Au Japon en revanche ils inventent des chorégraphies que tout le monde suit. En Europe, c’est complètement libre : chacun s’exprime comme il veut. Ils sont heureux, chacun nous a amené des cadeaux différents, des lettres, des messages tellement chaleureux. C’était très nouveau pour nous !
Vous étiez aussi surpris de voir que vous aviez déjà un public conséquent en Europe ?
Oui, très surpris ! Le plus étonnant, c’était la Pologne ! Je savais par certain de mes amis que l’Allemagne était très ouverte à la musique japonaise. Mais je n’aurais jamais imaginé cela pour la Pologne ! Pour moi, la Pologne c’est Chopin, le piano classique, la musique classique… Et les autres artistes de la tournée avaient fait pour Saga des petites chansons pour nous remercier – comme les chants coréens ! Et le public chantait nos paroles tous ensemble ! Même les paroles en chinois ! Parce que pour cette tournée, nous nous étions dit que nous devrions tout chanter en anglais, afin que tout le monde comprenne notre message. Mais là ils chantaient réellement notre musique : ils chantaient en chinois alors qu’on chantait en anglais ! C’était trop drôle !
Quel est votre meilleur souvenir de cette tournée ?
Il y a eu énormément de beaux moment, mais je ne dois en choisir qu’un, je dirai le chœur de fans en Pologne. Ils nous ont dit leur message de remerciement en 4 langues différentes : polonais, japonais, coréen, chinois. Puis ils ont chanté une chanson de leur composition qui ressemblait aux nôtres, et ensuite ils n’arrêtaient pas de dire : « Arigato », « Arigato » ! Cela m’a beaucoup touché.
Est-ce qu’il y a toujours autant de filles que de garçons dans les différents pays où vous avez joué ?
Non : ce sont surtout des filles. Beaucoup de filles. Elles sont très ouvertes, très enthousiastes. Bien sûr, nous avons le public qui venait à nos concerts où nous étions en tête d’affiche. Mais nous avons aussi joué dans trois grandes conventions, et là le public n’avait jamais entendu parlé de Saga. Nous sommes juste arrivés sur scène, nous nous sommes présentés et nous avons joué. Et là le public était épaté. Ensuite ils ont acheté nos CDs, puis ils nous ont envoyé plein de messages très chaleureux sur Facebook… Cela nous a rendus tellement heureux !
Quels sont maintenant vos prochains projets ?
Je prévois de créer des personnages dessinés à partir des membres de Saga, et d’en faire des BD, avec de vraies histoires. Parce que je cherche à représenter notre concept dans des medias très divers – pas seulement dans la musique, afin que le plus grand nombre de gens puisse le voir et le saisir. Après cela, la BD pourrait devenir un anime, puis un jeu vidéo ou un jeu sur téléphone mobile – car c’est quelque chose d’énorme en Asie. Mais nous allons aussi faire nos débuts en Corée et au Japon au début de l’année 2015. Et après cela, nous aimerions revenir en Europe, tous les trois cette fois-ci (rires). Et j’espère que nous ferons une tournée encore plus grande !
Avez-vous un message pour vos fans français ?
Je voulais vous remercier très profondément : vous avez été incroyables, super chauds, très enthousiastes. Saga est encore un jeune groupe, mais grâce à vous, les fans français, nous pouvons grandir encore plus vite et pouvoir rendre possible cette prochaine tournée en Europe. J’ai réalisé mon rêve en venant jouer en Europe : je suis tellement fier de vous, et bien que nous soyons tout nouveau, nous pouvons déjà dire que nous avons les meilleurs fans au monde et nous sommes un des groupe les plus heureux d’Asie ! Merci beaucoup !
Ramy : Quand je suis venue en Europe, je ne savais pas que les Français aimaient la K-pop et la culture coréenne. Et j’ai vraiment apprécié l’accueil qu’ils nous ont réservé. Merci d’avoir accueilli ainsi Saga !
Merci à Aurélie Van De Casteele (High Feel)
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