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Guitar-hero en activité depuis 1997, Hizaki est notamment célèbre pour ses solos échevelés au sein de Versailles. Aujourd’hui, ce groupe de speed metal symphonique n’est plus, mais le guitariste et ses camarades continuent dans la même veine sous le nom de Jupiter. Mais c’est en solo qu’Hizaki s’est produit en Europe (et dans le reste du monde) au printemps dernier, avec un passage par la région parisienne pour un concert présentant des chansons de Versailles, Jupiter et Hizaki Grace Project. C’est à cette occasion que Coyote a rencontré ce musicien d’exception – qui est toutefois plus loquace avec sa guitare et ses costumes improbables qu’en interview !

Tu as été un des membres fondateurs du groupe Versailles. Aujourd’hui, Versailles a cessé ses activités… Quelles sont les raisons qui vous ont poussé à mettre Versailles en pause ?
Hizaki :
C’est vrai qu’il y a eu pas mal de problèmes, quelques disputes au sein du groupe… Néanmoins, il n’y a pas une raison particulière que je pourrais donner pour expliquer l’arrêt du groupe.

Tu joues désormais avec les autres membres de Versailles, mais sans Kamijo, au sein de Jupiter. Considères-tu Jupiter comme un groupe totalement différent ou simplement comme une suite directe de Versailles ?

C’est un groupe complètement différent. Et c’est un peu le fruit du hasard si les 4 musiciens de Versailles se sont retrouvés dans Jupiter…

Musicalement, Jupiter reste assez proche du style de Versailles. Toi-même, tu es visiblement attaché au heavy metal symphonique et au speed metal avec des éléments néoclassiques… Qu’est-ce qui t’attire tout particulièrement dans ces styles très particuliers de metal ?
Comme j’étais à l’origine de nombreux morceaux dans Versailles, et que je suis aussi à l’origine de la composition dans Jupiter, ce n’est pas vraiment quelque chose de volontaire : ce sont des choses qui m’attirent à titre personnel et c’est pour cela qu’il y a une certaine ressemblance musicale entre ces groupes…

Tu es considéré comme un guitariste virtuose… Te souviens-tu de ce qui t’a motivé, à l’origine, pour choisir la guitare comme instrument de prédilection ?
Au début, j’étais très intéressé par le violon. Et c’est lorsque j’ai commencé a écouter du rock que mon choix s’est finalement porté naturellement sur la guitare.

Quels étaient alors tes modèles parmi les guitaristes – occidentaux ou non ?
Yngwie Malmsteen !

À côté de tes nombreuses activités musicales, tu es aussi mannequin pour des marques de vêtement de style lolita… Que t’apporte le mannequinat ?
Comme je m’exprime aussi visuellement, à travers le visual kei, le fait de poser pour des photos me permet de m’exprimer aussi visuellement sans passer forcément par la musique, et c’est aussi quelque chose d’excitant dans ma vie.

Hizaki Grace Project a existé tout d’abord entre 2006 et 2007, et c’est sous ce nom que tu tournes en 2015… Pourquoi avoir choisi de réactiver ce projet aujourd’hui ?
L’année prochaine, je voudrais faire un projet en solo. Donc là c’était un moyen de préparer le terrain pour cela…

Tu viens d’un groupe nommé Versailles et ton style vestimentaire est très influencé par celui de l’époque de Louis XIV. Est-ce que le fait de venir jouer en France signifie quelque chose de particulier par rapport à ta démarche artistique ?
Oui : cela me donne l’impression de rentrer à la maison, de revenir au lieu de naissance de ce style vestimentaire !

As-tu un message pour tes fans français ?
« Je t’aime ! » (en français)

Propos recueillis par Thomas Maksymowicz / Texte : Christophe Lorentz / Photos : Thomas Maksymowicz. Merci à Xavier Norindr – Crosslight Global Entertainment

Notre galerie de photos du concert donné par Hizaki au Covent Garden d’Eragny sur Oise le 29 mai dernier avant de poursuivre sa tournée en Amérique du Sud :

 

 

 

 

 

 

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