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Dofus : l’anniversaire des dix ans !

Dix ans, ça se fête. Sorti quelques mois seulement avant le mastodonte World of Warcraft, durant l’été 2004, le petit Dofus de l’alors modeste société Ankama a fait le pari de la 2D et du graphisme kawaii à un moment où l’on ne jurait que par la 3D et la course à la performance.

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Dix ans, ça se fête. Sorti quelques mois seulement avant le mastodonte World of Warcraft, durant l’été 2004, le petit Dofus de l’alors modeste société Ankama a fait le pari de la 2D et du graphisme kawaii à un moment où l’on ne jurait que par la 3D et la course à la performance. Une singularité teintée de modestie qui a assuré la pérennité d’un titre dont le succès, aujourd’hui encore, ne se dément pas…

Pari gagné. Après une décennie, non seulement Dofus existe encore, mais il compte encore plus de deux millions de comptes actifs, procède à des rééquilibrages constants (on compte une mise à jour en moyenne tous les mois !) et jamais le jeu n’a proposé autant de contenu qu’aujourd’hui, une équipe d’une trentaine de personnes veillant à le faire évoluer sans cesse. Un titre « transmédia » qui lorgne aussi bien du côté du jeu vidéo que du dessin animé (la série Aux trésors de Kérubim), du roman (avec une série de Livres dont vous êtes le héros en cours), du manga (qui compte désormais une vingtaine de tomes) et qui a même droit à son magazine dédié, savamment appelé Dofus Mag. Bref, un projet multifacettes tentaculaire, véritable vaisseau-amiral au sein de la société roubaisienne, qui a su s’inventer un univers – le Krosmoz, dont fait également partie Wakfu – et a le bon goût de se remettre sans cesse en question pour éviter de lasser son public. En 2014, afin de marquer particulièrement le coup, Ankama a ainsi décidé de proposer non pas une, mais deux nouveautés majeures. Gros plan.

S’adapter ou mourir

Première nouveauté d’importance : les dimensions divines. Ces zones, qui pourront apparaître n’importe où, s’intéressent à chacun des douze dieux du monde de Dofus, et seront dédiées à une classe particulière (quatre dimensions sont prévues cette année… et d’autres plus tard, si le concept plaît), leur entrée étant symbolisée par un portail (caché). Un endroit auquel tout le monde n’aura pas accès : il n’y a en effet qu’un seul portail actif par serveur, et ce dernier ne peut être utilisé que 32 fois avant de « s’effondrer » pour réapparaître ailleurs. Autrement dit, seules quatre équipes de huit joueurs, au maximum, pourront y avoir accès en même temps. Une information sensible que se partageront les seuls membres d’une même guilde. La première récompense est donc de réussir à atteindre la dimension divine elle-même… à l’intérieur de laquelle toutes les règles connues sont systématiquement chamboulées. Ainsi, des modificateurs de combat à base de bonus/malus viendront modifier en profondeur le gameplay – par exemple, vous pouvez ne pas avoir le droit de lancer de sorts de soins, mais si vous terminez un tour près d’un monstre, vous récupérez un bonus de bouclier –, obligeant le joueur à s’adapter aux situations diverses qui lui sont imposées. Le choix de l’équipement, en amont, se révèle donc primordial, ainsi que la bonne entente entre coéquipiers, les stratégies de combat ne pouvant souffrir de failles. Une façon pour les développeurs de tenter de nouvelles expériences sur des zones totalement coupées du reste du monde, dans lesquelles la mort est enfin punitive (revenir jusqu’au portail prend du temps… et généralement, ce dernier aura disparu !), mais riche de récompenses, la plus intéressante étant, bien sûr, la possibilité de rencontrer le dieu auquel est dédié la zone lui-même…

Bon pied, bon œil…

Autre nouveauté que les développeurs de Dofus nous ont invité à découvrir : la chasse au trésor. Bien décidés à proposer un challenge qui ne puisse pas être mis à mal par un « wiki », sur Internet, les développeurs ont décidé de jouer la carte de l’aléatoire. Des algorithmes se chargent ainsi de définir l’endroit du trésor que le joueur doit chercher en générant au hasard une suite d’instructions. Ces dernières sont simples, par exemple : se déplacer de trois écrans vers l’est, repérer un objet spécifique (un banc, une hache…), se déplacer de nouveau vers le sud, etc. Divers éléments graphiques tout à fait anodins font ainsi office d’indices visuels, et c’est à une espèce de « Où est Charlie ? » géant que le jeu nous convie. Soulignons que la récompense offerte, à la fin de votre exploration  – après un combat contre un coffre qui ne se laissera pas faire ! –, sera liée à la dangerosité des endroits que vous aurez eu à traverser. Une activité qui fait en quelque sorte figure de nouveau métier, dans le jeu, et réclame autant de patience que d’observation.

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Souvent considéré comme un jeu, disons, « juvénile » en raison de ses graphismes pas franchement dark et de son humour bon enfant – la moyenne d’âge des joueurs n’est pourtant pas si basse, puisqu’elle se situe entre 16 et 25 ans –, Dofus offre en réalité un univers d’une richesse étonnante, entre commerce, élevage de montures, récolte de ressources, économie dynamique liée à l’offre et à la demande, évènements qui se déclenchent à des périodes précises de l’année, PvP en arène, etc. Une multitude de possibilités, donc, et des combats tactiques, au tour par tour, qui n’ont rien à envier à d’autres titres beaucoup plus sérieux en apparence. Surtout, depuis l’année dernière, avec l’introduction de thématiques annuelles (hier, super-héros et super-vilains, aujourd’hui, les dimensions divines), Ankama se contraint à proposer du contenu varié, durant douze mois, autour d’un sujet précis. Une ligne directrice qui réclame une sacrée imagination de la part de l’équipe créative, mais nourrit une vision à long terme, et oblige à un renouveau constant. Après tout, si Dofus a tenu le coup depuis si longtemps – et sans passer par la case Free to Play –, ce n’est certainement pas un hasard…

 

 

DOFUS, EN CHIFFRES, C’EST… :

2,5 millions de comptes actifs. Dont 60 % de comptes francophones. Oui, le titre d’Ankama compte encore, à ce jour, un joli nombre de fans…

13 000 écrans fixes, qui constituent la totalité du jeu. Vous allez devoir, virtuellement, beaucoup user vos semelles pour en faire le tour…

5 à 6 000 joueurs connectés en même temps, par serveur, durant les « heures de pointe ».

+ de 2000 PNJ (Personnages Non Joueurs), qui font vivre l’univers du jeu, aux côtés des joueurs réels.

+ de 1400 quêtes, entre combats, commerce et exploration.Entre autres.

1000 succès à débloquer, qui obligent le joueur à s’intéresser aux différentes facettes du gameplay.

200 joueurs au maximum par guilde.Les plus grosses alliances, qui sont des réunions de guildes, accueillent quant à elles… plus de 8 000 joueurs !

170 zones, pour varier les décors, les ennemis et les ambiances.

75 donjons, remplis de dangers, de monstres… et de trésors.

54 serveurs (un par royaume). En guise de comparaison, il faut, sur World of Warcraft, une cinquantaine de serveurs pour gérer… un seul royaume.

33 métiers différents. Le crafting est essentiel dans Dofus, tous les objets du jeu pouvant être fabriqués. L’interdépendance entre les métiers est donc primordiale.

6 romans « dont vous êtes le héros » (projet en cours). Écrits par Halden (Bruno Martin), un développeur travaillant en parallèle sur le jeu, ces romans trouvent un écho dans Dofus. Ainsi, lorsque tous les romans seront disponibles, les six Dofus (des œufs de dragon) pourront être récupérés dans le jeu !

5 euros, où le prix mensuel de l’abonnement au jeu. Un tarif raisonnable, certainement une des raisons pour lesquelles Dofus conserve un socle important de joueurs.

Sujet compilé par Christophe Delpierre

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